Sur la plage, ces déchets que l'on ne voit pas...
(Article de Ouest-France du 26 juin 2015)
(Article de Ouest-France du 26 juin 2015)
De la cour de l'école au sable du port, cet hiver, les élèves de l'école Notre-Dame, accompagnés de Franck Daouben (association Les enfants de l'océan), avaient suivi le trajet d'un papier de bonbon abandonné ! Un macro-déchet de plus qui allait rejoindre bouteilles plastique et canettes, cotons-tiges, bouts de filin et autres morceaux de polystyrène que le jeune papa aimerait tant ne plus voir souiller les océans.
Mardi, Franck Daouben a de nouveau rejoint à l'école ses enfants et leurs petits camarades pour poursuivre cette prise de conscience concernant la pollution. Cette fois, il souhaitait leur démontrer qu'un sable immaculé n'est pas forcément exempt de matériau polluant.
De petits chimistes
En début de matinée, de la maternelle au CP, tout l'établissement s'est rendu plage de Kerdéniel. Munis de mètres, bâtonnets, pelles et boîtes hermétiques, par petit groupe de six, les enfants ont effectué des prélèvements en différents points de la plage. L'opération était tout ce qu'il y a de plus sérieuse : repérage GPS de chaque zone, délimitation en carré de 40 cm de côté, prélèvement de sable sur 1 cm de profondeur et tamisage afin d'éliminer les plus grosses particules.
De retour à l'école, les enfants se sont transformés en petits chimistes. Le sable récolté a été mélangé à de l'eau hypersodée (200 g de sel par litre d'eau). Après trente minutes de repos, la solution a été versée dans un filtre à café qui a, ensuite, été passé au sèche-cheveux. Placé sous le microscope, le papier a alors révélé, sous les yeux ébahis des enfants, tout ce qu'un sable a priori propre peut encore contenir de déchets... invisibles à l'oeil nu !
Les vacances sont presque là. Pas question pour les enfants de laisser traîner leurs papiers de bonbon ou briquettes de jus de fruit, et encore moins d'accepter les mégots de cigarette abandonnés par des adultes irrespectueux !
Mardi, Franck Daouben a de nouveau rejoint à l'école ses enfants et leurs petits camarades pour poursuivre cette prise de conscience concernant la pollution. Cette fois, il souhaitait leur démontrer qu'un sable immaculé n'est pas forcément exempt de matériau polluant.
De petits chimistes
En début de matinée, de la maternelle au CP, tout l'établissement s'est rendu plage de Kerdéniel. Munis de mètres, bâtonnets, pelles et boîtes hermétiques, par petit groupe de six, les enfants ont effectué des prélèvements en différents points de la plage. L'opération était tout ce qu'il y a de plus sérieuse : repérage GPS de chaque zone, délimitation en carré de 40 cm de côté, prélèvement de sable sur 1 cm de profondeur et tamisage afin d'éliminer les plus grosses particules.
De retour à l'école, les enfants se sont transformés en petits chimistes. Le sable récolté a été mélangé à de l'eau hypersodée (200 g de sel par litre d'eau). Après trente minutes de repos, la solution a été versée dans un filtre à café qui a, ensuite, été passé au sèche-cheveux. Placé sous le microscope, le papier a alors révélé, sous les yeux ébahis des enfants, tout ce qu'un sable a priori propre peut encore contenir de déchets... invisibles à l'oeil nu !
Les vacances sont presque là. Pas question pour les enfants de laisser traîner leurs papiers de bonbon ou briquettes de jus de fruit, et encore moins d'accepter les mégots de cigarette abandonnés par des adultes irrespectueux !